Aller au contenu

 

Boréalis

Un succès écrit dans le ciel

Les deux fondateurs de Boréal - Informations Stratégiques : Patrick Grégoire et Jules Paquette, respectivement vice-président et président.
Les deux fondateurs de Boréal - Informations Stratégiques : Patrick Grégoire et Jules Paquette, respectivement vice-président et président.

Josée Beaudoin

En 1999, attablés autour d'une bière dans un petit resto de N'djamena, la capitale du Tchad, Jules Paquette et Patrick Grégoire refont le monde, inspirés par le projet de développement pétrolier auquel ils collaborent. Et s'ils mettaient au service du développement durable leurs expertises en matière de systèmes d'information géographique et de technologies de l'information... Et s'ils fondaient une entreprise pour fournir des données et des services-conseils à des multinationales afin de les aider à prendre des décisions stratégiques qui réduiraient au minimum les impacts négatifs de leurs projets sur les collectivités et sur l'environnement… pensaient-ils.

En 2004, lorsque les deux diplômés en géographie de l'Université de Sherbrooke ont décidé de mettre leur projet à exécution et de fonder Boréalis - Informations Stratégiques, ils faisaient figure de précurseurs. Six ans plus tard, leur entreprise basée à Magog est un leader mondial en matière de gestion de l'impact social et de la performance environnementale. Pour les intimes chaque jour plus nombreux, l'entreprise s'appelle simplement Boréalis, et ses deux fondateurs s'appellent clairement des passionnés.

Un respect mutuel qui vaut son pesant d'or

Lorsqu'une société décide d'implanter un nouveau projet dans une communauté, elle peut être perçue soit comme une intruse, soit comme une partenaire. La différence réside souvent dans les préoccupations sociales et environnementales qui animent, ou non, ladite société. L'intégration volontaire de pratiques visant le respect des collectivités et de leur milieu relève de la responsabilité sociale, le fer de lance de Boréalis depuis ses débuts.

Chapeautant à la fois l'aspect environnemental et celui des relations communautaires, la responsabilité sociale va bien au-delà des valeurs vertueuses et ne s'oppose pas à la profitabilité d'une entreprise, bien au contraire. « La responsabilité sociale, c'est aussi une gestion du risque, explique Patrick Grégoire. Si tu t'installes dans une région éloignée et que la communauté ne veut pas de ton projet, tu cours le risque qu'une fois la construction terminée, ton projet soit complètement bloqué »